comment proteger les pieds d artichaut pour l hiver
Cest un petit talon d'Achille qu'il faut protéger du froid et de l'humidité durant l'hiver, si l'on veut un jour pouvoir déguster l'autre cœur dont nous parlions à l'instant. Un petit frileux. L'artichaut (Cynara scolymus) fait partie de la catégorie des légumes vivaces, dit aussi perpétuels. Un pied peut vivre plusieurs années et
Couvrezla planche de compost et paillez avec tous les matériaux secs que vous aurez pu mettre de côté, feuilles mortes et autres, sans couvrir complètement les artichauts, le cœur des plantes ! A l’annonce d’une importante vague de froid, oui, mais dès le redoux - et il s’en produit en hiver - vous aurez à les dégager.
Protégezvos artichauts en commençant par butter les pieds, c'est-à-dire en ramenant autour d'eux dix centimètres d'épaisseur de terre. Ajoutez ensuite un gros volume de paillage organique carboné (feuilles mortes, paille, bois broyé) sur une épaisseur de 20 à
Encuisine, les cardons sont appréciés pour leurs côtes blanches. Au jardin, leurs boutons floraux, très décoratifs, sont mis en avant. Pour en profiter, app
Commencezle bêchage. Bêchez le sol le plus tôt possible dans l’hiver si vous résidez dans une région pluvieuse. Cela favorise l’évacuation des eaux de pluie, limitant ainsi l’asphyxie du sol. Retournez le sol à la fourche-bêche ou à la bêche, voire au motoculteur si
nonton film the doll 2 indonesia full movie lk21. Tout savoir sur l'artichaut, un légume au grand coeur Getty Images/iStockphoto L'artichaut est une plante vivace dont on consomme une partie des fleurs. Déjà connu sous les Romains, l'artichaut a été popularisé par Catherine de Médicis à la table des rois de France. La plante peut atteindre deux mètres une fois adulte et se plaît dans les terres riches et bien ensoleillées. Il prend de la place dans un jardin et on lui laissera au moins un mètre par pied. L'extrémité des feuilles de l'artichaut se consomme ainsi que les inflorescences avant qu'elles ne fleurissent. Certaines variétés d'architauts peuvent être consommées crues lorsque les tiges sont jeunes. L'artichaut forme de beaux pieds comprenant des longues feuilles et des tiges florales. Ce sont, en fait, les fleurs de l'artichaut qui sont consommées. L'artichaut aime les terres riches, chaudes et bien drainées. Nos conseils pratiques aideront jardiniers débutants et confirmés à cultiver l'artichaut avec réussite dans leur jardin et sur leur terrasse. >> A lire aussi >> Tout savoir sur la carotte, le légume bonne mine Plantation de l'artichautL'artichaut est un légume exigeant qui a besoin d'un sol bien préparé, riche et drainé. Installez les pieds d'artichaut dans un endroit ensoleillé et protégé du vent du jardin. L'artichaut ne supporte pas les températures inférieures à 6 à 8 C°. Bêchez bien le sol et enrichissez la terre avec du compost. Plantez les pieds d'artichaut et ne les enfoncez pas trop. Arrosez bien et paillez autour de la plante. Laissez environ 1 mètre entre chaque pied. L'artichaut est gourmand et ne peut être installé là où d'autres artichauts ont été plantés. Laissez la terre se reposer au moins trois années, tout en semant des engrais verts comme le trèfle ou la moutarde. >> A lire aussi >> Tout savoir sur le potiron, un légume bourré de bienfaits L'artichaut en potL'artichaut se prête mal à la culture en pot ou en bac. Plantez-le plutôt dans le jardin. >> A lire aussi >> Tout savoir sur le chou-fleur, un légume craquant Taille et entretien de l'artichautL'artichaut ne se taille pas. Laissez les tiges pousser jusqu'à la récolte. Celle-ci se fait à partir de fin mai et peut durer jusqu'à fin septembre. Cassez des tiges assez longues portant des fleurs non encore ouvertes. Plus la tige est longue plus l'artichaut se conserve longtemps. En automne, après la dernière récolte, si votre climat est doux, paillez simplement le pied de l'artichaut pour l'aider à passer l'hiver. Si votre climat est froid, procédez avant les premières gelées, rabattez les feuilles vers le centre de l'artichaut et ficelez-les pour former une protection au coeur de la plante. En cas de fort gel, paillez l'artichaut ou recouvrez-le avec un voile de forçage. Au printemps, repérez les oeilletons, des jeunes pousses disposées à la base de l'artichaut. Conservez en quatre par pied et détachez les autres pour former de nouveaux pieds. Un artichaut dure en moyenne trois ans, au terme desquels il faudra le remplacer sans replanter au même endroit car l'artichaut est gourmand et épuise le sol. >> A lire aussi >> Tout savoir sur le concombre, un légume fruit à redécouvrir Arrosage et engrais de l'artichautL'artichaut est une plante craignant le trop-plein d'humidité. Après la plantation, arrosez modérément lorsque le temps est sec. Sous un climat humide et pluvieux n'arrosez pas. Il n'est pas nécessaire d'apporter de l'engrais pour obtenir une récolte satisfaisante. En automne, au moment d'hiverner l'artichaut, installez une bonne couche de compost à ses pieds et paillez bien la plante. >> A lire aussi >> Tout savoir sur le cornichon, un légume étonnant à découvrir Maladies et parasites qui touchent l'artichautDans les climats frais et humides au printemps, le mildiou et l'oïdium peuvent se développer sur les jeunes pieds d'artichauts. Dès que vous voyez apparaître une sorte de duvet blanc sur le légume ou des feuilles abîmées, vaporisez avec du purin de prêle ou de la bouillie bordelaise. Si vous observez des pucerons sur les fleurs et les feuilles, traitez au savon noir et n'hésitez pas à installer près des pieds d'artichaut des coccinelles ou des chrysopes qui se régaleront des pucerons. Pour lutter efficacement contre les maladies de l'artichaut, vérifiez bien les arrosages. L'artichaut déteste l'humidité stagnante... >> A lire aussi >> Tout savoir sur la tomate cerise, un légume bonbon, facile et savoureux A savoir sur l'artichautLa popularité de l'artichaut vient de la passion que lui vouait Catherine de Médicis. Louis XIV en fit planter de nombreuses variétés dans le potager du Roi à Versailles. Les variétés de l'artichaut à choisirCommencez à acclimater les artichauts avec la variété Lancelot par exemple, facile à cultiver. Diversifiez ensuite vos plantations. Au nord de la Loire, préférez l'artichaut 'Gros vert de Laon' qui résiste bien au froid. Plus au sud, tentez l'artichaut 'Vert de Provence' ou 'Violet de Provence'. Ces variétés apprécient la chaleur et se dégustent crues lorsqu'elles sont toutes jeunes ou cuites. Astuce du jardinier sur l'artichautL'artichaut est une sorte de chardon. Ses fleurs sont d'un beau bleu lavande. Pour un potager décoratif, laissez fleurir quelques pieds avant d'en faire sécher les tiges pour accompagner des bouquets d'automne.
De nos jours, il y a des gens si affairés que l’automne passe sans même qu’ils n’aient pensé à abriter leurs arbustes pour l’hiver. Ils attendent à la dernière minute. À moins que la première neige ne leur secoue les puces. Mis à jour le 30 nov. 2007 De nos jours, il y a des gens si affairés que l’automne passe sans même qu’ils n’aient pensé à abriter leurs arbustes pour l’hiver. Ils attendent à la dernière minute. À moins que la première neige ne leur secoue les puces. Pris au dépourvu, ils courent chez leur marchand pour acheter le nécessaire. C’est d’ailleurs ce qui se passe actuellement», déclare le directeur du magasin Home Hardware de Charny, André Jacques. Heureusement, il n’est pas trop tard pour le faire. À la limite, le moment est même bien choisi», estime, de son côté, Louis Saint-Hilaire, conseiller en horticulture au Centre jardin Hamel. Il est agréable de s’employer à cette tâche, en octobre, à la faveur du beau temps. Mais les octobres actuels ressemblent davantage aux septembres d’antan. C’est pourquoi novembre paraît tout indiqué. Le mois dernier, on aura, par exemple, ficelé comme des saucissons ses arbustes et, ce faisant, on aura comprimé leurs feuilles non tombées. Or, leur évapo-transpiration continuera. Ainsi, plusieurs bourgeons, comme par effet de serre, auront chaud et risquent de mourir pendant l’hiver», craint M. Saint-Hilaire. En fait, c’est dans la perspective du printemps qu’on ficelle, mais sans étranglement. La neige fondant au ras du sol, le vide créé entraîne la neige croûtée vers le bas. Si les branches sont libres et déployées à l’horizontale, elle les agrippera au passage et les fera ployer tout en leur causant des dommages. Un bout de ficelle ou une lanière de jute suffit à cette fin. Pour les arbustes à branches verticales tels le lilas, c’est inutile», poursuit le conseiller. Dessiccation Quant aux clôtures à neige jumelées à des toiles géotextiles blanches, elles sont employées pour protéger les conifères ou arbustes à feuillage persistant et n’ont d’autre objet que de servir de brise-vent. Autrement, il se produira une dessiccation dessèchement du feuillage. Conséquence des plaques brunes paraîtront, le printemps venu. C’est du côté sud et sud-ouest que le péril vient. Les vents d’est et du nord, eux, sont, en principe, sans conséquence, car ils charrient de l’humidité», détaille le spécialiste en horticulture. Si on habite un nouveau quartier sans arbres ni maisons et où le vent est sans pitié, on ne se gênera pas pour entourer ses arbustes d’une toile géotextile plastifiée que le vent léchera, armée d’une clôture à neige. On laissera le sommet ouvert. La neige qui s’y déposera aura l’heur, lors de la fonte printannière, d’humidifier le feuillage. Cependant, M. Saint-Hilaire n’est pas un fan des clôtures à neige. Il faut de la place pour entreposer ça au printemps», trouve-t-il. Il préfère donc ficher, autour de chaque arbuste, trois piquets de bois contre lesquels sera brochée» la toile géotextile. Mais, si les arbustes sont complètement à l’abri du vent, pas la peine de les protéger. En revanche, gardez-vous de croire qu’un rhododendron rustique, dont les feuilles sont persistantes ou un cèdre pyramidal n’a pas besoin de protection. Si leurs cellules ne craignent pas le gel, leur ramage, lui, est sensible à la dessiccation. Il faut donc les couvrir. Mais si on tient à voir ses arbustes coûte que coûte durant l’hiver ou que leur habillage nous incommode, on peut pulvériser contre eux une solution antidessiccative, extraite de résine de conifère. Elle forme une barrière fiable contre la bise. Quant aux cônes à rosiers en styromousse, il sont obligatoires si les plants ne sont pas rustiques. Car ils emprisonnent la chaleur qui se dégage du sol. Ce faisant, la température interne est d’au moins 5 ºC de plus», détaille M. Saint-Hilaire. Enfin, si on a des conifères sous le débord du toit de la maison, on peut les couvrir d’un filet spécialement conçu à cette fin. Cela les gardera de bris causés par des chutes de neige.
Comment protéger ses fraisiers ? Temps de lecture 3 minutes La fraise est un incontournable à avoir dans son jardin ou même dans son balcon, Elle se plante à la fin de l’été vers Août ou Septembre et se cultive en fraisier ne demande pas beaucoup d’entretien mais il reste un fruit fragile et nécessite votre attention durant toute la culture pour le protéger des prédateurs tel que les insectes ravageurs, oiseaux etc… Diverses solutions sont possibles pour protéger votre fraisier et ainsi avoir une belle récolte! Filet anti-insectes Le fraisier est susceptible d’être attaqué par de nombreux prédateurs, notamment la limace qui se nourrit de feuilles et de fruits. Mais aussi par la mouche des fruits, le thrips ou encore les pucerons. Vous pouvez constater les dégâts de ces prédateurs par des trous, ou bien des tâches et souvent votre récolte sera nombreux produits chimiques existent sur le marché, qui se sont montrés inefficaces et néfastes pour l’environnement. La meilleure solution naturelle reste le filet anti-insectes. Le fraisier étant un fruit plutôt fragile il est nécessaire de poser un filet assez léger pour ne pas endommager les plants. Le filet anti-insectes Bioclimat 65g/m² ou le Alt’Droso Maraichage 45g/m², sont des filets très légers. Ils peuvent être posés directement sur les fraises sans forcément monter une voile anti-insectes, vous permettra ainsi d’éviter l’utilisation de pesticides et est compatible avec une agriculture biologique. De plus, les filets sont traités anti-UV ce qui les rendent utilisables un bon nombre d’années sans se ne gêneront ni l’irrigation, ni la pousse des un filet sur les fraisiers ? Rien de plus facile. Posez simplement le filet sur vos fraises et veillez à enterrez les bords ou fixez des griffes de fixation au sol pour ne laisser aucune entrée aux insectes. Serre tunnel La serre de jardin, est également une bonne alternative pour la culture des fraises tout en les laissant à l’abris des kit tunnel 2 en 1, permet de créer une serre tunnel avec des arceaux et un filet anti-insectes + un film de forçage pour l’hiver. Vous pouvez donc très facilement passer du filet anti-insectes au film de forçage en fonction des vous pouvez créer une serre pour protéger vos fraises des oiseaux à l’aide d’arceaux et couvrir par un filet montage d’un tunnel, est très simple. Il suffit de planter vos arceaux et de les recouvrir par le filet choisi selon les prédateurs de votre jardin à l’aide de clip de fixation ! Ensuite fixez des sardines au sol pour le maintenir. Paillage Enfin, pour éviter d’attirer les oiseaux ou les insectes, mieux vaut prévenir contre les mauvaises herbes. Pour cela il est préférable d’utiliser du paillage pour la culture de vos fraises. La toile de paillage en Chanvre, est une solution 100% naturelle, aucun adjuvant, uniquement du chanvre dans sa paillage en Chanvre possède plusieurs bénéfices, il protège le sol des chocs thermiques, il limite l’arrosage en limitant l’évaporation. Pour finir, en se dégradant il enrichi le sol d’humus. Nous vous conseillons... Post navigation Salut a tous. Pour vos fraisiers, cultivez les sur une table, en hauteur pour les rongeurs, renards et chiens qui en sont friands. Moi, c’est la chienne qui les mange. Et si les oiseaux ne vois en laissent ps non plus, le filet et vous êtes blindé. Pour la table, 4 piquets reliés entre avec des tasseaux, et un grillage en mode bac que vois recouvrez d’un brise vue ou toile anti mauvaises herbes le grillage pour retenir la terre. J’aurais bien laissé une photo mais ce n’est pas possible. Bonjour, Et bien figurez-vous Alex, que mes fraisiers sont intallés dans un grand carré 1,20 x 1,20 en hauteur env. 1,40 et des rongeurs ont réussi à grimper et ont fait remonter une bonne partie du drainage gravier que j’avais mis au fond du bac ! Quelle solution ?? Bonjour, Et bien figurez-vous Alex, que mes fraisiers sont intallés dans un grand carré 1,20 x 1,20 en hauteur env. 1,40 et des rongeurs ont réussi à grimper et ont fait remonter une bonne partie du drainage gravier que j’avais mis au fond du bac ! Quelle solution ?? Laisser un commentaire Le site de vente en ligne Pour les particuliers et les professionnels propose aux particuliers ainsi qu'aux professionnels des produits de grande qualité à des prix compétitifs. Spécialisé dans la vente de filet, toile, bâche pour le jardin, la terrasse, la piscine et l'élevage.
En hiver, la plupart des jardiniers se languissent de l’arrivée du printemps pour pouvoir enfin remettre les mains dans la terre et s’activer au potager! Mais ce n’est pas parce qu’il fait froid dehors et que les végétaux sont en dormance qu’il n’y a rien à faire en hiver, bien au contraire ! Car, qu’on se le dise, de notre activité hivernale dépendra beaucoup notre réussite printanière ! Nous avions déjà abordé ce sujet il y a quelques années avec le concours de Romain Georges du blog Tous au potager. Comme cela est de saison, nous avons décidé de refaire un focus sur ces travaux hivernaux au potager au regard de nos expériences des années précédentes. Alors, pour ne pas se planter et être fin prêt le moment venu, voici quelques bons réflexes à adopter en hiver pour bien préparer son potager !!! Réfléchir et réorganiser l’architecture de votre potager Peut-être l’architecture de votre potager vous satisfait-elle pleinement telle qu’elle est déjà et tant mieux pour vous ! Mais si ce n’est pas le cas, et que vous n’avez pas pris ou trouvé le temps de faire cela à l’automne, l’hiver vous offre une parenthèse très appréciable pour repenser et modifier en conséquence l’architecture de votre potager en fonction de vos observations glanées à la saison passée repérage de zones fortement soumises aux vents, trop ou trop peu ensoleillées, plus ou moins fertiles…, de vos besoins/souhaits en terme de productions de vos envies en terme d’expérimentations permaculturelles développer l’effet de bordure, mieux gérer l’eau sur votre site, mieux capter et stocker les énergies qui le traversent… ! Vous pourrez ainsi vérifier que vous avez choisi le ou les supports de cultures les mieux adaptés à votre contexte propre. Créer dans son potager un mini piège à soleil », une butte en trou de serrure », une mare aux bordures sinueuses… Les possibilités d’aménagements sont infinies comme votre imagination et réorganiser l’architecture de son potager peut être une vraie partie de plaisir si on laisse s’exprimer sa créativité tout en tenant compte, comme toujours de son contexte et de ses objectifs 😉 Prenez donc un temps sur le mois de janvier, de vous pencher là-dessus pour améliorer votre écosystème cultivé ». Vous pourrez ensuite mettre tout en place sur le mois de février pour être opérationnel, en mars avec l’arrivée du printemps !! Planifier votre saison de culture Même s’il y a plusieurs écoles » plus ou moins strictes pour ce qui est de la planification potagère, tous les jardiniers expérimentés s’accorderont à dire qu’un minimum d’organisation de ses cultures à venir est indispensable pour aborder sereinement le début de saison et savoir quoi faire au bon moment ! Les mois de janvier, février sont donc une période idéale pour réfléchir tranquillement à ce que l’on va cultiver, via semis ou plants, à quel emplacement et quand ! Cette planification théorique spatiale et temporelle de la saison potagère sera plus ou moins fastidieuse selon le nombre de contraintes que vous choisirez d’adopter pour la réaliser tiendrez-vous compte du calendrier lunaire ? Des associations de légumes ? Des rotations par rapport aux années précédentes, en fonction des familles de légumes ou de leurs besoins en nutriments ? Souhaitez-vous prévoir vos successions de cultures jusqu’à l’hiver suivant ou juste commencer par la saison printemps/été… Tout cela dépendra de vous et nous ne verrons pas ici tous les cas de figure. Ce qui est sûr, c’est que plus vous vous mettrez de contraintes, plus votre planification sera un casse-tête chronophage. Donc, surtout pour les débutants, ne vous dégoûtez pas du potager avant même d’avoir commencé et gardez en tête le principe de permaculture Commencer petit ». Vous pourrez, avec l’expérience, être plus à l’aise d’année en année pour tester de nouvelles choses et complexifier votre planification ! Pour commencer, prenez simplement le temps de vous questionner sur votre planification spatiale de combien de surface de culture disposerez-vous cette saison ? Que souhaitez-vous cultiver ? En quelle quantité ? À partir de semis ou de plants ? En listant cela, vous aurez déjà une base de départ ! Puis vous ferez vos choix allez-vous faire des rangs ou utiliser différemment l’espace ? Souhaitez-vous porter une attention forte aux associations potagères ou simplement prendre en compte les plus reconnues au niveau des favorables comme des défavorables ? Souhaitez-vous organiser des rotations classiques ou pratiquer des mélanges d’espèces ? Excepté pour les légumineuses, ne pas remettre au même endroit la même plante d’une année sur l’autre est une base incontournable du jardinage au potager me direz-vous, nous sommes bien d’accord, mais selon comment vous penserez votre potager et le niveau de diversité que vous y introduirez, cela ne sera pas forcément une obligation de planifier ces rotations. Pour exemple, Jean-Marie Lespinasse, auteur de l’excellent livre Le jardin au naturel », explique qu’au niveau des rotations de légumes, il est passé, avec l’expérience, de rotations classiques par rangs entiers à un tel mélange d’espèces variées sur ses ados qu’il est très peu probable qu’il remette la même plante au même endroit d’une année sur l’autre, il a donc fait le choix de ne plus tenir compte des rotations et de laisser faire ! Butte potagère avec mélange de végétaux Vous pourrez ensuite réfléchir à votre planification temporelle en fonction de votre liste de plantes à cultiver, vous prévoirez lesquelles seront issues de semis en godet à l’intérieur, sous châssis chaud ou froid ou semis en place et vous pourrez en déduire quand vous approvisionner en graines pour commencer ses différents types de semis ! Vous pourrez aussi planifier quand introduire au potager vos 1ers plants issus de vos semis ou d’achat ou de troc… Vous tirerez de toutes ces réflexions un calendrier » de vos activités potagères qui vous permettra de ne pas être pris au dépourvu quand la saison sera venue 🙂 Entretenir vos cultures déjà en place Si votre potager ne contient pas encore de plantes vivaces, il est temps de réfléchir sérieusement à en introduire, car elles sont formidables par leur rusticité, leur générosité, par le peu d’entretien qu’elles nécessitent et souvent aussi par leur capacité à vous fournir une récolte tôt dans la saison ! Il serait donc dommage de s’en priver ! Un potager en permaculture peut d’ailleurs se faire presque intégralement avec des plantes pérennes et vivaces comme nous le proposons dans notre formation en ligne Le potager 3P, mon Premier Potager Permanent. Ainsi, si votre potager contient déjà des plantes vivaces restées en place tout l’hiver, celles-ci nécessiteront votre attention en fin d’hiver notamment pour retirer les diverses protections hivernales mulch, voile d’hivernage, cloche de forçage… dès que le temps le permettra hors période de fort gel !. Toutefois, gardez vos protections à portée de main jusqu’au mois de mai, car il peut être nécessaire de les remettre ponctuellement lors d’épisodes de fortes gelées tardives possibles jusqu’aux saints de glaces. Il vous faudra ensuite prendre soin de vos vivaces en retirant les feuilles pourries, noircies ou abîmées pour éviter que ces phénomènes ne se propagent au printemps. La pourriture touche par exemple souvent les feuilles d’artichaut qu’il vous faudra enlever et vous pourrez aussi retirer le mulch au pied pour permettre à la terre de se réchauffer les jours bien ensoleillés. Pour d’autres cultures, au lieu de moisissures, l’hiver causera des dessèchements, c’est le cas pour les fraisiers par exemple. Il vous faudra alors couper toutes les parties mortes afin de favoriser la pousse de nouvelles feuilles. Vous pourrez aussi en profiter pour sevrer les jeunes plants qui se sont développés sur les stolons si vous ne l’avez pas déjà fait à l’automne, ces simples gestes apporteront un bon coup de jeune à votre fraiseraie. Enfin, vous pouvez, pour favoriser la reprise, apporter aux pieds de ces cultures du compost bien décomposé ou des purins adaptés comme le purin de consoude qui, apporté au sol, génère un véritable appel de faune » en attirant énormément de macro-organismes du sol essentiels à sa fertilité vers de terre, cloportes… et augmente aussi par conséquent la présence de micro-organismes. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les purins, nous vous conseillons le livre Purin d’orties & Cie » qui vous sera d’une grande aide pour élaborer vous-même différents types de purins et ainsi prendre soin de vos plantes naturellement ! Préparer l’arrivée de vos futures cultures Tout d’abord, en fin d’hiver, quand le soleil recommencera à prodiguer ses bienfaits et sa chaleur, vous pourrez commencer à enlever les épaisseurs de mulch que vous aviez installées en automne et en hiver afin que votre sol commence à se réchauffer. Ensuite, grâce à votre planification potagère réfléchie en amont, vous allez savoir où semer ou planter tel ou tel légumes, vous pouvez donc anticiper les endroits où seront présents les légumes les plus gourmands » en nutriments et donc y apporter à manger » via du compost bien mûr déposé en surface ! Vous pouvez aussi pratiquer par endroit du compostage de surface en mettant directement au jardin vos épluchures et autres déchets de cuisine, cela aura l’avantage d’attirer les limaces sur ces appétissants déchets à décomposer plutôt que sur vos jeunes pousses d’asperges par exemple ! Mettez aussi à profit le temps que vous avez encore pour vous procurer ou fabriquer les différents accessoires dont vous aurez besoin pour conduire vos prochaines cultures. Pensez à valoriser notamment la dimension verticale fabriquez des treilles, des arches, des tuteurs ou toutes autres structures verticales de votre choix pour vos haricots, vos pois, vos cucurbitacées ou autres grimpantes que vous souhaiterez accueillir au potager… Enfin, même s’il fait encore froid dehors vous pourrez, dès le mois de février, débuter vos premiers semis au chaud à l’intérieur tomates, aubergines, piments, poivrons… ce qui vous permettra de commencer la saison et donc les récoltes plus tôt !! Bichonner vos outils On dit souvent que les bons outils font les bons ouvriers » et il est vrai que nous vous conseillerons plutôt d’acquérir des outils de qualité certes un peu plus chers au départ, mais tellement plus durables et efficaces dans le temps !!! Cependant, acheter de bons outils de jardin n’est pas suffisant, il faut aussi les entretenir et même carrément les bichonner pour prolonger leur durée de vie et leur efficacité. Pour commencer, en fin de saison de jardinage, comme normalement après chaque utilisation, vous devez avoir retiré la terre restée collée sur vos outils, mais peut-être vous êtes-vous arrêté à ça. Alors l’hiver sera, là encore, une période idéale pour vous consacrer à un inventaire de vos outils, faire le point sur leur état général et procéder aux entretiens qui s’imposent Nettoyer au papier de verre très fin pour ne pas rayer les surfaces toutes les parties métalliques de vos outils pour en retirer la rouille qui se sera formée en surface. Les aiguiser à l’aide d’une simple pierre à affûter pour les petits outils sécateur, serpette… ou une petite lime à fer pour le tranchant de votre pelle bêche et si le tranchant est très abîmé vous pouvez aussi utiliser une meuleuse à disque… passer de l’huile de lin ou autre huile végétale à votre disposition sur toutes les parties métalliques préalablement nettoyées et affûtées, car cela empêchera la rouille de s’installer. Huilez également tous les manches en bois grelinette, fourche, pelle-bêche, serpes… afin de les nourrir, les protéger de l’humidité et prolonger leur durée de vie Si ce n’est pas déjà trop tard, au cas où vous l’auriez oublié, videz l’eau restée stagnante dans vos tuyaux d’arrosage, car le gel pourrait les faire exploser et les rendre inutilisables. Puis stockez-les enroulés pour former un ovale plutôt qu’un rond, car cela limitera, lors du déroulage, la formation de pinces » génératrice de fuites avec l’usure. Puis rangez bien à l’abri des intempéries tous vos précieux matériels que vous serez bien contents de retrouver tous beaux tous propres au printemps prêts à être utilisés !! Bonne préparation hivernale à tous !
Météo France annonce une vague de froid pour les prochains jours, dès samedi peut-être. Pour éviter que le jardin ne souffre de ce grand froid, qui peut être parfois dévastateur pour les plantes, voici sept astuces pour les protéger. Un peu de jardinage préventif pour vos jardins, balcons, potagers...Le jardin en hiver mérite d'être protégé... © Ismael Montero Verdu Cela vous intéressera aussiInstaller un voile d'hivernage, avant que l’hiver ne déploie le sienLa pose d'un voile d'hivernage permet de protéger les plantes peu rustiques et exotiques bougainvillée, bananier, géranium, camélia... contre les vents froids et les gelées nocturnes. Réalisé en polypropylène souple, il est léger et transparent, et laisse respirer le végétal sans l'endommager. Il peut s'utiliser en cloche individuelle en enveloppant entièrement une plante ou un arbuste ne pas serrer le nœud à la base, ou à plat, posé directement sur les cultures d'un potager. Dans ce cas, le voile peut être tendu par des piquets aux quatre coins ou maintenu par des pierres en périphérie de manière à pouvoir l'enlever facilement pour l'arrosage, quand le temps le pas butté, réalisez un buttageCette technique simple et économe consiste à relever la terre en forme de butte au pied des plantes. Pratiqué surtout sur les rosiers, certaines plantes vivaces fragiles et les légumes à tiges ou à bulbes asperges, artichauts, poireaux, cardons, etc., le buttage peut être complété avec une couche de feuilles mortes et de un tunnel plastiqueLes tunnels en plastique vendus en jardineries servent à hiverner les planches de légumes et les jeunes semis du potager mâche, salades, oseille, poireaux, etc.. Ils doivent être retirés pour permettre l' les plantes fragilesPaille, écorces, branchages et feuilles mortes constituent une très bonne protection pour les racines des plantes les plus frileuses. Les paillis sont à disposer à la base et doivent être aérés régulièrement après les pluies pour éviter les risques de pot de terre et la clocheRetourné, un pot de terre permet de protéger efficacement les souches des petites plantes qui perdent leurs feuilles en hiver. L'orifice de drainage sert alors de bouche d'aération. Le pot doit être retiré dès l'apparition des premières feuilles. Pour les plantes à feuillage persistant, on utilisera une cloche transparente comportant un trou d' les plantes bulbeusesLes plantes bulbeuses ou tubéreuses qui résistent mal à l'humidité, comme les dahlias ou les bégonias, peuvent être déterrées pour passer l'hiver bien au chaud. Quand les feuilles ont disparu après les premières gelées, les souches sont arrachées puis placer dans des cageots à l'intérieur d'un local ou d'un garage, à l'abri du les pots aux abris !Dans un pot, les racines souffrent plus du froid qu'en pleine terre. A la veille des premières gelées, les pots doivent prendre la direction d'un abri. Les plantes qui conservent leurs feuilles en hiver sont placées dans un endroit lumineux ; une véranda, une serre, ou à l'intérieur de la maison, près d'une fenêtre. Les pots volumineux qui ne peuvent pas être déplacés seront recouverts de plusieurs couches d'un voile ou d'une bâche en par ce que vous venez de lire ?
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